Louis Paintball World Tour – VOYAGEZ DANS LE MONDE

Il y a quelques mois, Louis Schumacher écrivait à nos rédacteurs et nous racontait son histoire. Il est un paintballeur passionné et un voyageur du monde depuis des années. Partout où il s'arrête dans le monde, il emporte son équipement de paintball avec lui. Ce faisant, Louis découvre non seulement de nombreux nouveaux pays, mais aussi les acteurs locaux et les petites mais subtiles différences d'un pays à l'autre. Tout le monde pratique le même sport, mais selon la position que vous occupez avec les gens sur le terrain de paintball, les joueurs ont une perspective différente sur le sport. Le résultat est un récit de voyage intéressant que nous aimerions vous présenter dans une nouvelle série courte de ce numéro et des prochains. Commençons aujourd'hui par l'Australie. Louis est resté là-bas pendant environ six mois et a rapporté beaucoup d'impressions dont il va maintenant nous parler.

Je m'appelle Louis Schumacher et je joue au paintball sous forme de tournois à différents niveaux depuis maintenant huit ans et j'essaie d'intégrer au moins une journée de paintball dans tous mes voyages depuis 2017. Ce projet m'a emmené dans différents pays du monde pour jouer au paintball avec des joueurs locaux dans différentes conditions politiques, religieuses, juridiques et climatiques. Ma préoccupation première est de renforcer les échanges internationaux, de créer des interfaces et de promouvoir le paintball dans son ensemble. Ici aussi, ce sport rassemble partout des personnes aux personnalités différentes. L'Australie a été mon premier grand voyage avec ce plan et c'est exactement ce dont je veux vous parler dans ce numéro.

C'était le 1er janvier 2017, lorsque je me suis tenu à l'aéroport de Francfort et que j'ai dit au revoir à ma femme pour les six prochains mois. Un an plus tôt, mon équipe et moi avions remporté la ligue nationale à Eislingen et j'étais plus motivé que jamais pour m'améliorer au paintball. Bien sûr, j’étais aussi excité. Mais j'avais soigneusement préparé mon plan pour cela, après tout, je devais m'occuper d'un visa et prouver que je ne voulais pas seulement entrer dans le pays et vivre ensuite aux frais de l'État. Au départ, j'avais prévu d'aller aux États-Unis ou au Canada – chez les « vrais » professionnels. Mais cela ne s'est pas avéré si simple, notamment en ce qui concerne les permis de travail, qui nécessitent des visas spéciaux pour les États-Unis et le Canada, difficiles à obtenir. En revanche, avec le visa vacances-travail, l'Australie offre la possibilité de réglementer l'aspect travail de manière relativement simple. Mais qu’en est-il du paintball là-bas ? Après avoir fait quelques recherches, j'ai découvert que l'Australie proposait également ce qui était alors la plus grande diffusion en direct de paintball, la Super 7's League. Même des pros comme Marcello Margot et Ryan Greenspan ont fait des apparitions occasionnelles sur le terrain et la NXL était également représentée par un événement. Cela semblait prometteur ! J'étais déterminé à commencer mon aventure de paintball en Australie.

Mais comment élaborer un tel plan ? Eh bien, j'avais terminé ma formation au milieu de l'année et il était clair pour moi que je voulais réaliser un rêve de plus avant que les Allemands ne s'attachent trop à un seul endroit : vivre pour une fois à l'étranger, avec tous les accompagnements. Je voulais élargir mes horizons et vivre de nouvelles expériences, et cela aurait aussi pour effet secondaire de perfectionner mon anglais, qui devient de plus en plus important ces jours-ci. J'ai donc travaillé encore 4 mois dans mon entreprise de formation pour créer les exigences financières pour le visa, le vol et le premier logement à Sydney. Malgré mon inexpérience, j'ai naturellement réservé via une agence de voyages, aujourd'hui je le ferais directement auprès de la compagnie aérienne. Avec Etihad, il devrait relier Francfort à Sydney en un peu moins de 22 heures de vol pur. Bien sûr, tout ne s’est pas bien passé. Mon vol a été gravement retardé alors qu'il était encore à l'aérodrome en raison d'une longue file d'attente à l'installation de dégivrage, ce qui m'a fait rater mon vol de correspondance vers Sydney. Cela a conduit à un séjour inattendu et à des visas à Abu Dhabi. Heureusement, le prochain A380 est parti le lendemain et après deux jours au total, j'ai finalement atteint le sol australien. Avec la carte Oyster nous sommes allés de l'aéroport à la ville. Je suis descendu à Kings Cross et j'ai parcouru les mètres restants jusqu'à Potts Point, où j'ai eu mon logement pendant les deux premières semaines. J'avais perdu la notion du temps quelque part au-dessus de l'océan Indien, alors je suis tombé dans mon lit complètement épuisé par le voyage. J'avais réservé une chambre quadruple dans une auberge qui n'existe malheureusement plus, mais l'emplacement était excellent : en plein milieu de la ville et à moins d'une demi-heure à pied de l'Opéra.

Dans les premiers jours, il fallait faire des choses urgentes. J'avais besoin d'un compte bancaire australien pour pouvoir payer à moindre coût en dollars australiens et bien sûr d'une carte SIM. En attendant, bien sûr, la ville était excellente à explorer. Au sud se trouvent les magnifiques Centennial Park et Moore Park, qui abritent le terrain de cricket de Sydney et l'Aussie Stadium de la ligue de rugby locale. À l'ouest, vous trouverez l'impressionnante cathédrale Sainte-Marie, l'hôtel de ville et la grande galerie marchande du Queen Victoria Building. Au nord-ouest se trouvaient les zones de Sydney/The Rocks, Dawes Point et Millers Point, particulièrement belles le soir. De l'autre côté de l'impressionnant Harbour Bridge se trouvaient Luna Park, incroyablement éclairé la nuit, et Kirribilli Point, qui offrait la meilleure vue sur le front de mer de l'Opéra. Ceux qui souhaitent se rapprocher encore plus peuvent prendre un ferry pour Watson Bay, qui est également très jolie et offre une excellente promenade jusqu'au phare de Hornby. À l'est de la ville se trouve la célèbre plage de Bondi, qui constitue également une superbe promenade sur plusieurs plages de la côte. Une chose est sûre, quel que soit l’angle depuis lequel vous regardez la ville, Sydney possède l’horizon le plus beau et le plus impressionnant que vous ayez jamais vu.

Ce n'est qu'après un certain temps que j'ai réalisé que je resterais probablement pendant un certain temps et que si je veux vivre correctement ici, j'ai aussi besoin d'un endroit décent où vivre et d'un travail. Mes prochaines étapes consistaient donc à chercher un logement et un emploi. Beaucoup de choses passent par Gumtree en Australie, où vous pouvez trouver des emplois et des chasseurs de têtes ainsi que des appartements et des colocations. Je voulais vraiment éviter d’avoir à acheter une voiture. La circulation à gauche n'a jamais été un problème pour moi, mais je voulais éviter les tracas liés à l'achat, à la vente et à l'immatriculation d'une voiture avec un permis de conduire étranger. L'appartement doit donc être au moins raisonnablement proche du terrain de paintball. Avec un peu de chance, j'ai trouvé un appartement à proximité. 36 Darlington Street à Stanhope Garden, une banlieue australienne classique avec une piscine communautaire et des magasins à proximité. Peu de temps après, j'ai trouvé un emploi grâce à un chasseur de têtes, qui m'a même conduit à la visite médicale et à l'entretien d'embauche. Inhabituel. J'ai donc été embauché par SMC Pneumatiques en tant qu'opérateur de presse à découper pour programmer et configurer des cintreuses CNC afin de plier des pièces de tôle complexes. Tout cela d'abord en fin de journée, ce qui me convenait très bien, car il faisait généralement beaucoup plus frais le matin que l'après-midi. À cette époque, les pompiers parcouraient souvent la ville pour empêcher les rues de fondre au soleil avec l'eau. J'ai donc pu faire quelque chose le matin sans mourir à l'ombre sous une température détendue de 45 degrés.

Le premier week-end dans le nouvel appartement et c'est enfin parti pour le paintball. J'avais auparavant contacté le propriétaire du terrain de paintball à proximité, Michael Whybrew, pour mettre en contact les joueurs et les équipes. En Australie, en plus des vacances d'hiver, il y a aussi des vacances d'été en raison de la température. Le terrain était donc encore assez vide et ce n'est qu'au bout de quelques semaines que les entraînements du week-end se sont remplis. Le premier événement de mon calendrier était le Super 7 pour lequel je voulais trouver une équipe. Bien entendu, personne ne s’attendait à un joueur allemand inconnu. Ce n'est qu'après quelques séances d'essais que les gars de Sydney 187 m'ont accepté dans l'équipe. Nous sommes toujours en contact à ce jour et échangeons également régulièrement des idées sur le paintball. Même le capitaine de l'équipe en a profité pour me rendre visite avec sa famille lors d'un voyage en Europe et jouer une partie de paintball.

On m'a donc donné un vieux Planet Eclipse Ego en guise de marqueur et nous avons commencé à nous entraîner tous les samedis et dimanches en préparation pour le premier événement Super 7 de l'année. L'entraînement se déroule sur un terrain en gazon dur qui a séché au soleil à 15 points de base et à une température fraîche de 35 degrés le matin. Les équipes qui viennent s'entraîner sont autorisées à aménager leurs propres terrains. Bien entendu, cela inclut également le gonflage des housses individuelles. Il convient toutefois d'être prudent lorsque vous soulevez les rabats de protection situés au-dessus de l'ouverture par laquelle vous allez finalement souffler de l'air. Des espèces spéciales d’araignées trouvent cet enfer idéal pour dormir. Mais en tant qu'Européen, il faut absolument s'y habituer avant de retrouver son niveau de jeu habituel. Ici, la formation est prise au sérieux. Vous ne disposez que d'un temps limité avant qu'il ne fasse trop chaud sur le terrain et vous devez ensuite attendre jusqu'à midi jusqu'à ce qu'il fasse suffisamment frais plus tard pour revenir sur le terrain.

Après quelques semaines, le moment était enfin venu : le premier événement Super 7 de l'année. En équipe, nous avons loué un motel à proximité pour passer un super week-end ensemble. L’événement s’apparente à un week-end NXL classique avec le Sundays Club. Trois domaines avec trois divisions : division amateur, semi-pro et pro. Dans ce dernier, vous retrouverez les pros américains, qui sont payés assez généreusement par les équipes locales pour disputer un événement avec leurs équipes respectives. Comme mon équipe comptait au maximum moi comme joueur étranger, nous étions autorisés à jouer contre les gars de Dynasty, Ryan Greenspann et Marcello Margott, sans soutien professionnel. En revanche, les Australiens acceptent volontiers les offres de professionnels américains sous la forme de ProSchools ou de Clinics. Il y a donc toujours de telles leçons avant ou après les épreuves et le niveau est d'autant plus élevé dans les ligues supérieures. Bien sûr, nous ne sommes pas allés au Sundays Club, mais nous avons eu beaucoup de plaisir à gagner un plateau de viande typiquement australien en jouant au bingo le soir.

Avant que ma femme ne vienne en Australie pendant un mois pour parcourir ensemble la côte Est, il y a eu un autre événement que je n'avais pas prévu au départ, le NXL-Australia à Melbourne. Depuis Sydney, il faut un peu moins de 9 heures de route pour passer par Canberra, la capitale australienne, et rejoindre le plus petit État du continent, Victoria. Melbourne est une ville plutôt verte car elle se trouve pratiquement au milieu de la jungle. En conséquence, il faut lutter contre le climat très humide sur le terrain de paintball. Contrairement aux Super 7, le NXL est ici beaucoup plus petit et plus local. Il n'y a pas de professionnels américains et en général, il s'agit plutôt d'être ensemble et de s'amuser avec le paintball. Techniquement, il suit totalement le NXL américain et se dispense des 15 bps habituels dans les Super 7.

Le dernier mois a finalement été le point culminant de mon déménagement temporaire à Sydney. Je serai bref et je veux juste éveiller votre curiosité. Lorsque ma femme est finalement arrivée en Australie, nous avons pris l'avion de Sydney à Brisbane et y avons loué un camping-car pendant un mois. De là, nous sommes retournés vers le sud en direction de Byron Bay, célèbre pour ses plages et ses superbes spots de plongée et de surf. Outre les plages interminables, la ville de Surfers Paradise se trouve également dans cette région, une ville avec des immeubles de grande hauteur au bord de la mer – tout simplement impressionnante. Au-dessus de Brisbane se trouve l'île Fraser, la plus grande île de sable du monde. En général, il faut ici s'habituer aux superlatifs. Sur les îles Whitsunday, vous trouverez par exemple White Haven Beach, la plage de sable la plus blanche du monde, mais accessible uniquement par bateau. Ici, nous avons laissé le camping-car pendant trois jours et loué un vieux yacht de course qui nous a fait faire le tour des îles pendant trois jours. Nous avons également pu jeter un œil à la Grande Barrière de Corail, qui n'a malheureusement plus l'air aussi belle, du moins là où nous étions. Si vous voulez voir des koalas, dirigez-vous vers le nord sur Magnetic Island. Un ferry vous emmène sur l'île, qui possède des fortifications de la Seconde Guerre mondiale. Ici, les koalas vivent en toute liberté et en grand nombre. Les touristes aiment marquer les jolies petites créatures au sol avec des flèches faites de bâtons, car ils n'aiment pas particulièrement bouger ou se déplacer rapidement. Les kangourous peuvent être trouvés partout en Australie, si vous souhaitez les voir de près et les caresser, une visite dans un sanctuaire est un excellent moyen de le faire. La plus ancienne forêt tropicale du monde se trouve dans le parc national de Daintree, juste au-dessus de Cairns, d'où nous avons finalement dû commencer notre voyage de retour.

Les particularités du paintball australien

La plus grande ligue de paintball d'Australie est la Super 7's League, organisée par Action Paintball Games. La ligue se compose généralement de quatre événements sponsorisés par des fabricants renommés tels que Planet Eclipse ou HK-Army. En général, le paintball y est traité de manière beaucoup plus professionnelle par rapport aux normes allemandes et plus d'argent est investi. Des joueurs professionnels américains comme Ryan Greenspan, Marcello Margot ou Ronnie Dizon sont engagés par des équipes pour parfois plusieurs milliers de dollars australiens pour un seul événement. Les arbitres sont également équitablement rémunérés et la diffusion en direct disponible sur YouTube est l'une des meilleures en dehors de GoSports. Le niveau de jeu en Australie est tout aussi élevé. Les professionnels proposent souvent des soi-disant cliniques avant ou après de tels événements, où vous pouvez bénéficier de leur savoir-faire moyennant des frais.

Cependant, le jeu de paintball lui-même est très similaire. Le jeu se joue ici selon les réglementations NXL classiques et des configurations similaires. La plus grande différence ici est certainement le nombre de tirs par seconde (BPS). Dans la division professionnelle, il est tourné à 15 BPS, tandis que dans la division semi-professionnelle, il est à 12,5 BPS et le tout avec une peinture illimitée. Outre les tournois de paintball, il existe de nombreuses autres opportunités de paintball en Australie. De nombreuses installations de paintball offrent différents terrains de jeu, allant des forêts et collines aux scénarios urbains. Les joueurs ont la possibilité d'essayer différents modes de jeu tels que la capture du drapeau, les matchs à mort en équipe ou les jeux de scénario basés sur de vraies guerres ou des films d'action. Un bon exemple ici est l’événement Total War, qui reconstitue virtuellement le DDay et s’étend sur l’ensemble du système de jeux Action Paintball. Le survol d'hélicoptères et d'avions est simulé à l'aide de haut-parleurs et de pièces pyrotechniques, tandis que des chars et des bunkers complètent l'apparence du champ de bataille.

La communauté du paintball en Australie est très passionnée et on y retrouve un grand nombre de joueurs de tous niveaux qui se retrouvent très régulièrement sur le terrain de paintball sans jamais lancer de balle. Les équipes du tournoi sont actuellement sur le terrain et s'entraînent chaque week-end. Pendant que nous avons nos vacances d’hiver, les Australiens ont leurs vacances d’été. À 45 degrés à l’ombre, personne n’a envie de se tenir sur un terrain. En raison de la chaleur, il ne se passe pas grand-chose pendant les entraînements normaux, même à midi. On ne joue pratiquement que le matin et l'après-midi.

Les lois se sont beaucoup améliorées depuis que j'y suis. Les marqueurs de paintball étaient autrefois considérés comme des armes, et vous auriez besoin d'un permis d'armes à feu et d'un coffre-fort si vous vouliez posséder un marqueur. Au moins en Nouvelle-Galles du Sud, les appareils relèvent désormais des appareils de sport dits récréatifs et sont désormais disponibles gratuitement.

Comment jouer au paintball à l’étranger ?

Si vous êtes en vacances ou en voyage et que vous souhaitez jouer au paintball, il existe différentes manières de trouver des équipes ou des terrains. Cela est particulièrement facile dans les pays qui ont également une équipe nationale dans la NXL (National Xball League). Dans ce cas, vous pouvez simplement rechercher en ligne quels joueurs sont actifs pour le pays et les contacter via Facebook. Dans la plupart des cas, les joueurs de paintball sont très utiles et heureux de partager des informations.

Si le pays que vous souhaitez visiter ne possède pas d’équipe nationale en NXL, la recherche sera un peu plus difficile, mais en aucun cas impossible. En général, la communauté internationale du paintball est bien organisée via Facebook. Vous pouvez en savoir beaucoup ici en utilisant la fonction de recherche. Le paintball n'est pas très répandu dans les pays asiatiques, la capitale est donc souvent un bon point de départ pour la recherche. Même si vous ne prévoyez pas de vous y rendre, cela peut être la première étape pour entrer en contact avec un joueur qui pourra vous aider davantage.

Une autre option consiste à rechercher des terrains de paintball dans votre destination de voyage sur Google Maps. Si vous pouvez trouver un terrain comportant des bunkers subaériens sur les photos ou un terrain visible sur l'image satellite, il y a de fortes chances qu'il y ait des équipes là-bas également. Dans ce cas, vous pouvez simplement contacter l'opérateur du terrain et vous renseigner sur les journées de formation types et les contacts avec les équipes. Cependant, il faut comprendre que le paintball n'est pas aussi répandu partout qu'en Allemagne, en Amérique ou en Australie. Quiconque est habitué aux terrains de jeu en Allemagne sera surpris de voir à quel point les terrains de jeu d'autres pays peuvent paraître simples.

Quel matériel dois-je emporter avec moi ?

En principe, vous ne devez pas emporter votre marqueur avec vous. Il y a plusieurs raisons à cela : Premièrement, la plupart des joueurs de paintball ont chez eux plusieurs installations que vous pourrez peut-être emprunter. Deuxièmement, et surtout, vous évitez les problèmes avec la police ou les douanes. Selon les pays, une telle arme est une aubaine pour les policiers corrompus. De plus, vous n’avez pas besoin de vous occuper inutilement de lois rédigées dans une langue éventuellement inconnue. Personnellement, j'emporte toujours au moins mes genouillères, mon pantalon de paintball, un bandeau et un masque lorsque je voyage à l'étranger. De cette façon, j'ai au moins l'équipement de base avec moi pour pouvoir jouer. Dans la plupart des cas, vous jouez sur des surfaces en gazon à l'étranger et non sur du gazon artificiel (également connu sous le nom d'Astro Turf), comme c'est souvent le cas en Allemagne, vous atterrissez donc un peu plus doucement lors des plongées et des toboggans. Au sein de l’UE, il est déjà plus facile de voyager avec un canon. Assurez-vous simplement qu'aucune peinture n'est emportée avec vous, que le flacon est dépressurisé et que le régulateur est dévissé. Dans certains cas, cependant, les compagnies aériennes ont encore des spécifications concernant le transport de tels équipements sportifs, qui doivent néanmoins être respectées et veuillez vérifier à nouveau les lois à ce sujet avant le départ.

J'espère que vous avez aimé la première partie de mon histoire et que je pourrais vous motiver à partir en voyage de paintball. Il n’est pas nécessaire qu’il soit aussi long que le mien, commencez simplement petit. Le plus important est que vous preniez du plaisir à le faire. Si vous avez des questions ou avez besoin d'aide pour planifier un tel voyage, n'hésitez pas à me contacter sur Facebook. J'espère pouvoir vous aider et je serais heureux de vous mettre en contact avec des équipes d'autres pays. Le prochain numéro continuera avec mon voyage en Afrique du Sud.

Voilà pour la première partie de notre tour du monde du paintball avec Louis. Dans le prochain numéro, nous parlerons d'une autre étape de son voyage et aurons également pour vous des informations supplémentaires, des conseils et des astuces pour un séjour de paintball à l'étranger réussi. Jusque là…