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Dans l'article d'aujourd'hui sur le thème des tournois de paintball, nous souhaitons jeter un regard ouvert, honnête et critique sur le développement de la scène allemande des tournois de paintball. La scène se rétrécit depuis des années. Les raisons sont nombreuses et malheureusement, la tendance à la baisse n’est actuellement pas en vue. Pour la contribution d'aujourd'hui, nous avons parlé aux responsables de la ligue au DPL, étions à l'ICS en tant que joueurs et avons obtenu différentes voix et opinions. appartient à la scène.
Quiconque s'est rendu sur les terrains de tournois de la république au cours des dernières semaines et des derniers mois s'est rendu compte assez rapidement que les tournois de paintball en Allemagne n'étaient pas nécessairement les meilleurs. Le paysage actuel des tournois a perdu beaucoup de son glamour et n’est en grande partie que l’ombre de lui-même. Diffusez matière à réflexion pour l’avenir. Tout n'est pas mauvais, mais il faudra peut-être simplement repenser beaucoup de choses si l'on veut sauver le sport des tournois de paintball en Allemagne et lui redonner sa gloire d'antan. Pour ce faire, nous avons examiné les différents formats de ligue et séries qui existent actuellement, avons discuté avec les managers du DPL et, en tant que joueurs, nous avons simplement posé des questions sur l'ambiance qui régnait sur la scène. Les impressions extérieures sur l’état actuel sont très complexes. Corona a joué un rôle important sur toute la scène du tournoi. Comme beaucoup d’employés qui ont dû abandonner ou changer d’emploi à cause du virus corona, de nombreux joueurs ont également cherché ailleurs. À cela s’ajoutent une augmentation du coût de la vie, le départ à la retraite de certains joueurs et un manque de sécurité de planification en raison des confinements et restrictions récurrents.
Il y a également eu des changements majeurs au sein de l’industrie du paintball. Alors que l’Europe dormait dans le confinement, le marché américain a repris vie grâce à des restrictions beaucoup plus libérales. L’industrie s’est alors concentrée sur le marché intérieur américain et a réduit, parfois de manière significative, sa présence sur le continent européen. En plus d'une moindre attention portée à la scène des tournois européens et donc aussi allemands, cela s'est traduit par une diminution significative du sponsoring et du soutien. Encore un gros problème pour de nombreuses équipes professionnelles. Remontons la roue quelques années en arrière. Au sommet du DPL, en 2015 et 2016, la Ligue allemande de paintball était au sommet du monde avec plus de 400 équipes. Un pays comme l'Allemagne, qui est insignifiant dans le domaine du paintball par rapport aux États-Unis, la patrie du paintball, a réussi à organiser et à gérer avec succès la plus grande ligue du monde avec le plus grand nombre de participants. A cette époque, en plus du DPL, il y avait même d'autres séries de tournois et événements locaux dans toute l'Allemagne, qui ont tous attiré de nombreux participants. Aujourd'hui, seulement environ six ans plus tard, nous sommes malheureusement très loin de cette splendeur d'antan…
Malheureusement, la situation actuelle est très différente. Après que le DPL ait procédé à plusieurs votes sur la suite de la saison la saison dernière, il était clair au départ que les joueurs voulaient absolument revenir à l'ancien format de saison. Plus récemment, la saison s'est déroulée d'une année sur l'autre, d'été en été. Cela a changé après le vote, et l’ancien système d’une saison du printemps à l’automne a été massivement rejeté. Cela a posé au chef du projet le prochain problème. – Que faire du reste de 2022 ?
L'idée était de lancer une "saison de sprint" au cours de laquelle seulement deux jours de match au lieu de quatre auraient lieu. Le concept, initialement salué par les joueurs, s'est effondré relativement rapidement lorsque le DPL a voulu commencer la saison intermédiaire avec une nouvelle augmentation des frais d'entrée en Bundesliga. Cela a été perçu de manière extrêmement négative par de nombreux joueurs et il est arrivé que certaines équipes retirent immédiatement leur engagement de départ pour la DPL Split Season. D’autres équipes ont vu le nouveau règlement comme une opportunité de faire une pause et ont décidé de simplement laisser le paintball se reposer au second semestre 2022. Plus de la moitié des équipes avaient déjà disparu de la scène et le DPL a dû annuler complètement la Bundesliga pour 2022 en raison d'un manque de participants. « Nous avons eu de nombreuses discussions avec toutes les équipes à cet égard et sommes en échange animé. La majorité des équipes encore actives ont déjà annoncé qu'elles seraient à nouveau pleinement impliquées lors de la prochaine saison 2023, lorsque le DPL se tiendra à nouveau du printemps à l'automne dans un délai d'une année civile.
Il faut espérer qu'il a raison. Parce que le DPL est actuellement très maigre. Il n'y a pas de ligue nationale, seulement une ligue régionale dans la région Ouest, un site de première ligue à Hildesheim et seulement trois ligues nationales à Hildesheim, Mönchengladbach et Karlsruhe. La ligue de district, qui a toujours joué un rôle particulièrement important en tant que ligue de débutants pour le recrutement de jeunes, n'est pas représentée sur un seul site. "Oui, ce sont des chiffres effrayants, nous n'avons pas besoin d'édulcorer quoi que ce soit. Nous nous attendions certes à une baisse significative au second semestre 2022, mais nous avons nous-mêmes été un peu surpris par cette évolution.» Sven Reimann se montre autocritique. "Mais comme je l'ai dit, nous sommes déjà en pourparlers avec les équipes et mettons également le cap en coulisse pour créer une offre DPL attractive pour les équipes en 2023", ajoute-t-il. Nous sommes impatients de voir comment le DPL va se poursuivre. Espérons qu'ils ont appris des erreurs du passé et qu'ils pourront enfin tourner quelques vis pour un développement positif de la scène des tournois.
Dans une autre région de la république, notamment dans la région de Berlin, l'ICS (Independent Club Series) a eu lieu cette année pour la première fois et a été bien plus importante que les années précédentes. L'organisateur de l'ICS, Kevin Hegend, du site du tournoi berlinois "Sundays Club", avait déjà décidé l'hiver dernier de ne plus participer à la DPL avec son équipe car il n'y avait pas d'offre dans la 3e Bundesliga Nord. Au lieu de cela, il a alors été décidé de laisser se développer la série d’événements internes. Ils se sont donc associés aux terrains de jeu Battlefields Hildesheim et au Paint Park Wöbbelin pour organiser conjointement la grande série de tournois ICS avec quatre jours de jeu sur trois sites et avec deux classes de performance. Le tout doit être spécialement adapté aux souhaits des joueurs. Des structures simples et peu coûteuses et beaucoup de plaisir et de paintball. La mise en œuvre s'est très bien déroulée et l'ICS Pro était déjà bien rempli avec huit équipes en peu de temps. Cependant, dix équipes étaient initialement prévues ici, de sorte qu'il faut admettre qu'il n'y a tout simplement pas assez d'équipes pour remplir les ligues et les séries à l'heure actuelle. Au total, 14 équipes ont concouru dans la division amateur sur les sites de Berlin et de Wöbbelin. Cela fait de l'ICS une ligue relativement petite avec « seulement » 22 équipes, mais elle compte déjà deux fois moins d'équipes que le DPL dans sa structure actuelle. Nous étions au Sundayclub pour la finale de l'ICS et avons eu l'occasion de parler personnellement à Kevin de la saison. – Kevin, votre conclusion sur l’ICS 2022 s’il vous plaît. Kevin Hegend : « Bien sûr, nous sommes avant tout heureux d'avoir pu grandir autant cette année et que toutes les équipes aient participé à l'ICS. Les retours ont été vraiment positifs de toutes parts et bien sûr, cela nous rend un peu fiers en tant qu'organisateur et nous motive à continuer.
Il semble que nous pouvons nous attendre à une série de clubs indépendants avec Kevin et son équipe en 2023. Pour nous, l'ICS est une construction réussie et une alternative peu coûteuse et surtout divertissante pour les sports de tournoi. Nous avons également participé activement à l'ICS Pro en tant que joueurs et pouvons donc en rendre compte de première main. Le tout s’adapte parfaitement, se sent bien et repose sur une base solide. Bien sûr, le niveau de jeu n'est pas toujours le plus élevé, mais ce n'est pas non plus le but des organisateurs. En fin de compte, tout le monde devrait s'amuser au tournoi de paintball et passer un bon moment. En tout cas, nous l'avions. De plus, nous ne voulons pas ignorer les autres événements sportifs de tournoi à ce stade. A l'est, plus précisément à Gera, la série X est toujours présente. La X-Series était autrefois, après le DPL, la deuxième plus grande ligue de paintball d'Allemagne et comptait une bonne centaine d'équipes. Malheureusement, la série X a également perdu de plus en plus de substance ces dernières années en raison d'une grande variété de circonstances. Aujourd'hui, il se déroule uniquement sur le site de Gera et s'y déroule pendant cinq jours de match dans les classes novice (pour les débutants) et amateur/challenger (pour les équipes plus fortes). Avec seulement 10 équipes, réparties dans les deux divisions, vous êtes malheureusement loin d'un véritable fonctionnement de ligue.
Parallèlement, avec la série d'événements de base de Felix Müller, alias Flexi, de Ramstein Instinct, et une série d'événements prévus sur le terrain de paintball d'Uffenheim (P.Uff), surgissent deux autres formats de tournois qui veulent revendiquer leur place dans le circuit des tournois de paintball en 2023. L’offre pour les joueurs du tournoi est donc bel et bien là. D’un côté, c’est une bonne chose, mais cela soulève aussi des questions et des risques.
D'une part, il y a le danger que les organisateurs individuels soient obligés de se battre entre eux pour les équipes restantes afin de remplir leurs ligues. Cela se termine généralement par des batailles de rabais et de dumping sur les prix pour attirer les équipes indécises. Mais cela se traduit aussi simplement par une baisse du niveau de qualité. En fin de compte, malheureusement, il suffit d’argent pour financer et maintenir en vie le sport des tournois de paintball. Les terrains doivent payer un loyer, tous les un à deux ans, un nouveau terrain NXL coûte plusieurs milliers d'euros et, enfin et surtout, les commissaires et les opérateurs de terrain veulent également être payés pour leur travail. Malheureusement, tout cela est souvent oublié par les joueurs lorsqu'il s'agit d'économiser quelques euros ici et là dans le budget de la saison.
A ce stade, nous espérons simplement que les opérateurs se concentreront sur ce sport et mettront de côté leurs divergences entre eux au profit de son développement. Ce n'est qu'ensemble que le sport des tournois de paintball pourra croître et se développer à nouveau, de sorte qu'à la fin, nous en ayons tous davantage. Surtout, plus d'événements, plus de plaisir et plus de paintball.
Vraisemblablement, personne ne sait exactement où le voyage nous mènera dans le futur. Le fait est que l’avenir du sport de tournoi est en terrain fragile. Nous-mêmes, qui pratiquons ce sport avec beaucoup d'amour et de dévouement depuis des années, sommes d'une part effrayés mais aussi pleins d'attentes et espérons simplement qu'une nouvelle réflexion aura lieu. Les organisateurs des ligues et des séries d'événements, mais aussi une grande partie de l'industrie, sont désormais invités à prendre les bonnes décisions afin de remettre ensemble les tournois de paintball en Allemagne sur la bonne voie…
